R c White & Johnston, 2015 BCPC 17906-1

White a adopté la chienne Bryn à la SPCA en 2013. Environ un an plus tard, il a voulu la rendre, soi-disant parce qu’elle était agressive et qu’elle mordait. M. White a appelé chez Victoria Animal Services et il a expliqué que la chienne était agressive et qu’il devait la « soumettre » avec un bâton de baseball. Ses propos ont été rapportés à la ligne anti-cruauté de la SPCA; un agent a tenté, en vain, de communiquer avec M. White.

White s’est présenté à la succursale de Victoria de la SPCA avec Bryn le jour suivant. Elle était couverte de sang et de ses propres excréments et elle ne pouvait pas marcher. M. White a confié Bryn à la SPCA et elle a été amenée immédiatement chez un vétérinaire-urgentologue.

White a prétendu qu’il avait frappé Bryn avec un bâton de baseball parce qu’elle avait essayé de l’attaquer. Il a ensuite été établi qu’il l’avait frappée simplement parce qu’elle était étendue sur le divan. L’événement a eu lieu devant le fils de M. White, âgé de 10 ans, et le chien a été laissé sur place pendant plus de 24 heures après l’attaque, dans les excréments et l’urine, avec une patte cassée et une fracture du crâne, incapable de se déplacer. Bryn a été frappé à quatre ou cinq reprises à toute force par M. White, un homme qui a dit peser environ 200 lb lors de son témoignage.

Les coups infligés avec le bâton de baseball ont fracturé le crâne de l’animal. Le vétérinaire a indiqué que l’os était exposé, que la chienne souffrait de blessures infligées lors de la fracture de la patte et de dommages nerveux et neurologiques.

Le juge a estimé que cette attaque était violente et absolument injustifiée. Il a souligné que Bryn avait eu de la chance de survivre à cette attaque; après les traitements médicaux, elle a pu être placée dans un nouveau foyer. Auparavant, M. White avait déjà été condamné pour plusieurs autres infractions criminelles, dont voies de fait contre sa conjointe.